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Se changer, changer le monde

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Emergences recommande
06 FéVRIER 2022

Ecocide

Le nouveau film porté par la Fondation Européenne pour le droit du vivant sort ce 6 février à 12h sur YouTube. Ce documentaire explique ce qu'est un écocide, l'interdépendance du système Terre, l'activité humaine à l'origine de cette situation, et présente tout un tas de solutions déjà connues pour protéger notre planète et ses conditions de vie.
Il fait suite à « Lovemeatender », réalisé en 2010 par le Dr Yvan Beck et Manu Coerman au sujet de l'impact de la production industrielle de viande sur l’homme, l’animal et la planète. Il avait obtenu le prix Magritte du meilleur documentaire.


Lors d'un interview par vidéoconférence, Mme Jojo Metha Directrice exécutive de Stop Ecocide International a déclaré : « En réalité, il va y avoir des cas et cela va être très puissant parce que quand il y aura un premier cas jugé pour écocide, les décideurs comprendront vraiment qu'il y a la possibilité qu'ils soient personnellement tenus pénalement responsables pour leurs actions à l'égard du monde naturel. »

Cette fois, l'équipe nous emmène au fil de rencontres aux quatre coins de la planète et se greffe sur une fiction – celle d’un procès pour écocide interprété par des étudiant·e·s amateurices.
Le documentaire met en lumière lsouligne ce qu'interdépendance, ce nous partageons plutôt que nos différences et nous nous rappelle combien chaque forme de vie est essentielle à la survie de toutes. Il nous confronte aux changements de conscience et de comportements, individuels et collectifs, indispensables pour transformer nos sociétés et éviter le pire pour notre planète et ses habitant·e·s.
Il s’agit d’un film associatif et non lucratif (accessible gratuitement sur YouTube. Le but est que tout le monde puisse avoir accès aux images du film, soit sur les réseaux sociaux, soit lors de projections-colloque dans des établissements scolaires, des associations ou des collectivités locales. Un dossier pédagogique a été prévu à cet effet.
De manière cohérente avec l’esprit du film, les responsables se sont efforcés dans son tournage et sa réalisation d’approcher le « zéro carbone ».

 


A méditer
17 JANVIER 2022

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Fonte des glaces, augmentation du niveau de la mer, multiplication des espèces en voie de disparition… La situation climatique ne va pas en s’arrangeant. Il incombe à chacun de nous de considérer davantage l’impact de nos activités sur l’évolution du climat, faute de quoi les conséquences pourraient s’avérer irréversibles.

Le problème, c’est que nous sommes enraciné·e·s dans un système économique et sociétal qui fait naturellement obstacle à la sauvegarde de notre environnement. Plusieurs gouvernements ont, certes, entrepris des démarches telles que la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la diffusion de messages de prévention, mais la mise en place de ces mesures n’a manifestement pas suffi. En effet, le réchauffement climatique en 2021 ne montre aucun signe de ralentissement. Pourtant, nous avons conscience de la catastrophe avenante. Pourquoi, dans ce cas, continuons-nous d’agir dans l’intérêt contraire de la planète ?

Certaines recherches en neurosciences peuvent décemment apporter une réponse à cette question. Les neurones du striatum, qui charrient de la dopamine et du plaisir, sont le moteur principal des humains. Parallèlement, notre cortex cérébral s’est largement développé au fil des années, à un point tel qu’il est aujourd’hui capable de procurer au striatum presque tout ce qu’il désire, parfois sans effort. Or, le striatum ne demande que cela. Il ne veut pas se limiter. Maîtrisant toujours plus de technologies pour assouvir nos besoins, nous sommes devenus quasiment incapables de nous modérer. Très peu de personnes seraient prêtes à renoncer au confort qui leur est accordé présentement, au profit d’un futur qu’elles ne connaitront jamais. Cette mécanique obstinée menace aujourd’hui de nous asphyxier, non seulement en polluant les rapports entre nous, mais aussi en causant des dégâts profonds sur nos modes de vie et notre environnement.

 

La problématique à laquelle nous sommes confronté·e·s aujourd’hui est très complexe, car il s’agit d’un véritable cercle vicieux. Quand des avantages instantanés qui flattent notre striatum sont proposés ici et maintenant, qu’est-ce qui pourrait nous empêcher de les saisir sans attendre ? Comment changer notre cerveau ?

Cela fait maintenant un mois que je travaille chez Emergences en tant que stagiaire, mais j’avais commencé à suivre le cycle ‘Apprivoiser l'éco-anxiété par la pleine conscience et la reconnexion au vivant’ avant mon arrivée. La première chose que j’ai pu remarquer, c’est que la manifestation de cette éco-anxiété est propre à chacun·e. Pour certain·e·s, elle peut se manifester par une profonde tristesse. Pour d’autres, par de la colère et une envie de lutter contre les maux qui accablent notre planète. Au cours des séances, il nous était proposé d'allier la pratique de la méditation à des exercices de reconnexion au vivant, nous rappelant l’interdépendance entre notre santé et celle de notre environnement. J’ai pu découvrir sous un tout nouveau jour le lien émotionnel qui nous rattache à Mère Nature, et me rappeler que nous faisons partie d’un tout : prendre soin de soin de nous, c’est aussi – et particulièrement – prendre soin de la Terre sur laquelle nous vivons.

Lorsqu’on prend conscience de ce lien, toute la menace qui pèse sur l’ensemble de la biodiversité nous parait soudain complètement absurde. S’il y a bien une chose que je retiendrai de ce cycle, c’est que la nature incarne notre alliée la plus précieuse. Or, nous agissons sans cesse comme si elle était notre pire ennemie. Certainement parce que sa protection représente un obstacle au déploiement de nos progrès technologiques et scientifiques.

Ce cycle de six séances m’a permis de réaliser beaucoup de choses, des choses qui figurent pourtant comme des réalités, voire des évidences, quand on s’y penche. Déjà, l’importance de la gratitude envers notre planète. Le fait que nous nous soyons tellement habitué·e·s à notre confort, nos réussites ; notre bonheur, en somme ; que nous en oublions la chance que nous avons. Souvent, on ne se rend pas compte, on se lasse, on en vient même à se comparer aux autres, laissant émerger des sentiments de frustration et de convoitise qui n’ont pas lieu d’être. Se rappeler du simple fait que nous sommes vivant·e·s, et remercier la Terre pour cela, c’est cultiver notre attention et notre conscience des nombreux bienfaits qu’elle nous procure.

Aujourd’hui, la plupart des humain·e·s se sentent déconnecté·e·s de la nature. On assiste non pas seulement à une crise écologique, mais aussi à une crise des valeurs. Les décisions prises dans les pays développés tendent généralement vers la volonté d’assurer la survie de l’espèce humaine, mais pas vers une remise en question de nos modes de vie et de pensées. Pourtant, la société de surconsommation que nous avons progressivement bâtie ne pourra pas subsister sur le long-terme. Avec ce cycle, j’ai pu apprendre à voir le monde sous un tout nouvel angle. En reconnaissant la valeur inhérente de tous les êtres vivants, je me suis mise à leur place, et ça m’a donné envie de changer mes habitudes, d’œuvrer pour une société plus respectueuse de l’environnement.

‘Agir’, voilà le mot qui m’a le plus interpellée au cours de ce programme d’écologie profonde. Souvent, en tant que spectateur·ices de la catastrophe environnante, nous nous contentons de remarquer, mais nous n’agissons pas. Sûrement parce que nous ne savons pas quel rôle jouer dans tout cela. Nos instructrices, Caroline Lesire et Isabelle Giraldo, ont su nous dépeindre de quelles différentes manières nous pourrions contribuer à opérer les changements auxquels la crise nous accule : par l’action collective, par un travail intérieur, par des représentations culturelles alternatives… tant de rôles possibles à incarner !

Ce que j’ai trouvé touchant, c’est de voir cette solidarité et cette tendresse émerger entre l’ensemble des participant·e·s à ce cycle, alors que nous communiquions en ligne. Chaque personne était différente, mais venait pour une seule et même raison : l’amour de cette Terre. Certain·e·s exprimaient avec véhémence leur sentiment de révolte face à tant de négligence, d’autres souhaitaient tout simplement se reconnecter au vivant et à la Terre. Et c’est merveilleux, car j’ai pu ressortir enrichie de ces deux expériences : d’un côté, j’ai appris à considérer la nature comme une précieuse amie, et de l’autre, j’ai nourri l’indignation nécessaire pour me donner l’envie de réagir.

Comment amorcer le changement vers une société plus durable ? Pour moi, la solution réside essentiellement dans le changement de la conscience humaine. Notre striatum nous pousse sans cesse à repousser les limites de notre propre satisfaction, et alors ? N’est-ce pas parce qu’on lui a appris à aimer les mauvaises choses ? Parce qu’on l’a habitué à la facilité, à la surconsommation, au toujours plus ? A la place, ne devrions-nous pas lui rappeler combien la nature est belle, riche, et bienfaisante ? Des cycles tels que ‘Apprivoiser l’éco-anxiété par la pleine conscience et la reconnexion au vivant’ devraient être suivis par tous les enfants dans un cadre éducatif, et ce dès leur plus jeune âge. Apprendre à aimer et à respecter la vie, telle est la clé pour enclencher un changement des mentalités.

 

Si le programme vous intéresse, n’hésitez pas à vous inscrire ici.

Le prochain cycle se déroulera du 17 février 2022 au 24 mars 2022 de 10h à 11h30, en ligne. 


Des nouvelles d'Emergences
14 JANVIER 2022

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Les prochains cycles d'initiation proposés par Emergences sont les suivants : 

Waterloo avec Laurent Kahn le lundi soir à partir du 24/1 : https://www.emergences.org/events/mindfulness-laurent-janvier-22
Forest avec Nastasya van der Straten le lundi matin à partir du 31/1 : https://www.emergences.org/events/mindfulness-nastasya-janvier-22
Uccle avec Valérie van Nitsen le jeudi soir à partir du 3/2 : https://www.emergences.org/events/mindfulness-valerie-fevrier-jeudi
A Mons avec Delphine Lusardi le jeudi soir à partir du 3/2 : https://www.emergences.org/events/mindfulness-delphine-fevrier-jeudi-22
Etterbeek avec Ozan Aksoyek le lundi soir à partir du 7/2 : https://www.emergences.org/events/mindfulness-ozan-fevrier-lundi-2022
Etterbeek avec Ozan Aksoyek le mardi soir à partir du 8/2 : https://www.emergences.org/events/mindfulness-ozan-fevrier-mardi-2022
Etterbeek avec Ozan Aksoyek le mercredi matin à partir du 9/2 : https://www.emergences.org/events/mindfulness-ozan-fevrier-mercredi-2022
 


Des nouvelles d'Emergences
09 DéCEMBRE 2021

Visuelprezens

Après 3 ans de réflexion et de travail avec les plus grand·e·s expert·e·s et scientifiques du domaine, nous sommes ravi·e·s de vous présenter Prezens, la nouvelle appli de méditation. Imaginée et conçue au sein de l’association Emergences, Prezens est la première application 100% solidaire créée par des méditant-es, pour donner envie à toutes et tous de se mettre sur le coussin. Chaque programme proposé est unique et a été conçu par une personne qualifiée pour partager la méditation. La diversité des parcours offre un accompagnement adapté à de nombreuses circonstances de vie. L’appli nous invite à cultiver une attention bienveillante envers nous-mêmes mais aussi envers les autres et la nature.

-100% solidaire et 100% utilisable quels que soient mes moyens. Si vous n'avez pas les moyens de vous abonner, vous pouvez quand même avoir accès à 100% du contenu et des fonctionnalités. 

-Simple et accessible quelle que soit ma connaissance de la méditation

Que vous soyez débutant·e, pratiquant·e confirmé·e ou même que vous n’ayez jamais médité, Prezens vous accompagne avec clarté, chaleur et simplicité.

-Une application qui crée des liens entre utilisateurices. Avec l’appli Prezens, vous pouvez créer un groupe privé pour méditer avec d’autres membres et ensuite, échanger vos expériences. Prezens vous permet aussi de remercier les personnes qui ont médité en même temps que vous. Pour que méditer ne soit pas uniquement une pratique solitaire mais aussi un moment solidaire! 

-Un contenu riche et varié: Chaque jour sur l’appli Prezens, vous pouvez découvrir une nouvelle méditation, en lien avec une citation et une réflexion pour continuer à vous inspirer tout au long de la journée. Vous y trouverez des contenus en lien tant avec le calme intérieur, la gestion du stress, les relations, les enfants que la compassion.

-Une communauté d’instructeur/ices compétent·e·s et engagé·es

L’appli Prezens n’est pas seulement une collection de voix, c’est une communauté d’instructrices et d’instructeurs compétent·e·s et engagé·e·s, dont Matthieu Ricard, Nicole Bordeleau et bien d’autres...

-Un ancrage scientifique basé sur la recherche

Avec Prezens, nous voulons nourrir ce lien entre science et pratique. Notre comité scientifique est composé de chercheuses et chercheurs de pointe dans ce domaine, comme Steven Laureys, Rebecca Shankland, Matthias Butaud et Marine Paucsik. 

L’appli Prezens est le prolongement naturel de l'initiative Prezens qui a offert plus de mille méditations quotidiennes gratuites pour soutenir les personnes qui en auraient besoin depuis le premier confinement.

 

Les partenaires du projet Prezens:

-Karuna-Shechen, l’ONG de Matthieu Ricard qui promeut l’atruisme en action: https://karuna-shechen.org/

-Le Jardin Musical, l’écosystème créatrif créé par Julien Brocal, pour les liens entre musique et contemplation: https://www.jardinmusical.org/

-La chaire Paix économique, Mindfulness et Bien-être au travail, crée par Dominique Steiler, qui supervise les contenus en lien avec les entreprises et qui oeuvre pour un monde économique au service du vivant: https://www.paixeconomique.fr/

L’appli peut être téléchargée ici: http://onelink.to/prezens


Emergences recommande
08 DéCEMBRE 2021

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Dotée d’une curiosité insatiable et passionnée par le développement personnel, Florence Servan-Schreiber est parmi les premières à avoir enseigné la PNL (Programmation neurolinguistique) en France. L’écriture regroupe tout ce qu’elle affectionne : les mots, l’expression libre, la connaissance de soi. Dans son livre Bloum!, elle explique comment l’écriture permet d’engager un véritable cheminement intérieur. 

Selon elle, certaines charges sont trop lourdes à porter pour être assumées tout.e seul.e. Pour autant, il est quelquefois délicat de partager un secret, que ce soit par pudeur ou par volonté de préserver l’autre. L’écriture permet de nous libérer du poids de nos émotions, dissimulations et inquiétudes, sans qu’autrui n’ait à porter le moindre jugement dessus. S’exprimer par écrit incite le cerveau à réfléchir sur l'événement vécu, à y donner du sens, et par conséquent, à mieux l’accepter. On fait le ménage de notre chambre intérieure en évacuant le stress et autres pensées noires. Ainsi, le présent est prêt à être accueilli.

Elle évoque plusieurs pratiques d’écriture visant à se faire du bien, voire à guérir de certaines blessures. L’écriture expressive, par exemple, consiste à ‘se purger’ en racontant par écrit un événement personnel traumatisant et/ou générateur de stress. L’appréciation, quant à elle, nous incite à employer des termes positifs pour décrire nos bouleversements. Pour certaines méthodes, il y a même des rituels à appliquer. C’est notamment le cas de l’écriture proprioceptive (par définition, l’écriture reliée à la position et aux mouvements). 

Prenez place dans un endroit calme, allumez une bougie et mettez de la musique baroque. Ecoutez ce que vous dit votre voix intérieure et écrivez au fil de l’eau. Il s’agit de laisser surgir vos pensées, donner libre cours à votre créativité et ouvrir les voies d’expression.

L’écriture proprioceptive permet de focaliser son attention sur le présent. Elle ressemble presque à une méditation. Parallèlement au coussin sur lequel on s’assoit, la bougie est le point d’ancrage sur lequel on se concentre. La seule différence, c’est qu’écrire consiste à se laisser porter par ce que nous dicte notre esprit, alors que la méditation tend justement à se recentrer. 

Ainsi, l’écriture libère le flux des pensées. Le principe diffère peut-être de celui d’une méditation en pleine conscience, mais ses effets secondaires s’en rapprochent. Une vraie purge intérieure, qu’il vous est possible d’entamer juste avec votre stylo !

Cet exercice n’est pas tâche facile pour tout le monde, surtout pour ceux qui complexent sur leurs fautes d’orthographe ou leurs tournures de phrases maladroites. Pourtant, il ne faut pas chercher à être perfectionniste. Le perfectionnisme est l’ennemi de la créativité. Florence Servan-Schreiber est d’ailleurs convaincue qu’un écrivain sommeille en chacun de nous. Elle agit pour lever le barrage du droit à l’écriture, dont nous ne pouvons pas être privés juste sous prétexte que notre orthographe est imparfaite. Elle a même créé un atelier dans l’optique de permettre à chacun de développer son génie créatif.

Une aventure à commencer prochainement avec Emergences ! Rendez-vous le 15 décembre 2021 à 20h pour un webinaire de Florence Servan-Schreiber : Ecrire pour s’épanouir. Elle vous a même concocté un exercice d’écriture expresse pour vous donner un avant-goût agréable de ses bienfaits. 

Pour vous y inscrire, c'est par ici : https://tinyurl.com/2p8t9jxr


Des nouvelles d'Emergences
01 NOVEMBRE 2021

Valerie

Qu’est-ce que ça t’apporte, la pleine conscience ?   

Quand je pratique, je me sens comme une navigatrice qui sort des tempêtes de la vie et trouve un port, un havre de paix ! La pleine conscience me permet de plonger dans la présence et le ressenti, d’être pleinement dans « l’ici et maintenant », de retrouver mon axe, mon centre et de sentir profondément combien la vie est précieuse !

Je deviens capable de calmer et de poser mon esprit. Cela me permet de me libérer de mon encombrement mental, de mes automatismes, et aussi des croyances et perceptions erronées que nous avons finalement tous sur nous-mêmes.   

Mais bien sûr un port est une escale et non pas un but, je ne peux pas m’y éterniser ! Lorsque j’aurai déchargé et rechargé mes marchandises je pourrai repartir en pleine mer en étant confiante et aguerrie !   

Quels sont les bénéfices de la médiation d’après vos participants ?   

« Ça nous dote d’une boussole intérieure sur laquelle nous pouvons compter ! »   

« Ça m’a permis de me sentir moins balloté par les difficultés du monde extérieur, et de me sentir plus en sécurité intérieurement »   

« ça m’a permis de voir les difficultés de la vie plus comme un défi que comme une menace et de redécouvrir ce qui m’entourait avec un autre regard, en étant plus ouverte et bienveillante.»  

 « J’ai repris confiance en moi, j’ai appris à moins me juger, à calmer le flot de mes pensées parfois négatives qui me faisaient du mal et m’empêchaient d’avancer ! »   

« Grâce à la pratique, j’arrive à être plus en relation avec moi-même et les événements qui se produisent. Je me sens capable d’avoir une meilleure compréhension de ce qui m’arrive et également capable de plus bonté à l’égard des autres et de moi-même. »   

« J’arrive à mieux vivre dans l’ici et maintenant, plutôt que de vivre dans le passé ou de me projeter constamment dans l’avenir. »  

« La méditation m’apporte quotidiennement une source de joie. » 

« L’autocompassion m’a permis de considérer mes défauts avec plus de bonté, en évitant les jugements négatifs et de mieux m’accepter avec mes imperfections.”   

Les différences entre pleine conscience et auto-compassion en pleine conscience ?  

La pleine conscience m’apporte plus de lucidité sur ce que m’arrive, me permet d’embrasser le réel à bras le corps tandis que l’autocompassion, m’apporte la douceur et le soutien dont j’ai besoin quand je traverse des situations difficiles. Toutes deux soulagent la souffrance ! Ensemble elles sont les meilleures amies ! Elles me permettent de traverser la vie dans un état de présence chaleureuse et bienveillante ! 

S'inscrire au cycle d'autocompassion en pleine conscience avec Valérie, c'est par ici.


Emergences recommande
26 AOûT 2021

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Le Mindfulness Training Institute ouvre sa 9ème Formation Certifiée d'Enseignant·e de Mindfulness, qui pour la première fois sera enseignée en anglais et en français, et aura lieu en France, au Moulin de Chaves (centre de méditation en Dordogne créé par Martin Aylward).

Cette session de formation aura d’octobre 2021 à juin 2022. Elle se compose de 4 modules de formation en résidentiel qui auront lieu au Moulin de Chaves et de sessions de groupes en ligne. 

Cette formation est unique pour deux aspects cruciaux - CE A QUOI vous serez formé·e à enseigner, et COMMENT vous serez formé·e :

Cette formation permet à ses stagiaires d'animer divers cours et stages d’introduction à la pratique de la pleine conscience. Vous serez certifié·e à proposer des outils et des pratiques de mindfulness dans différents contextes et formats ainsi qu'à diverses populations. 
La fondation d’un enseignement habile, c'est  l'approfondissement de sa propre pratique et compréhension, et donc la formation est profondément expérientielle. Vous allez étudier, explorer et partager dans un petite communauté de soutien, et avec un accompagnement directe des deux enseignants, Martin Aylward et Mark Coleman.
La formation s'inspire profondément de la sagesse et ses profondeurs de la tradition bouddhiste en traduisant cette compréhension et son langage pour des contextes laïques.
Le MTI a été fondé par Martin Aylward, enseignant fondateur de Moulin de Chaves et Mark Coleman de Spirit Rock, Californie, qui totalisent ensemble plus de 60 ans de pratique de Mindfulness.
Ils ont déjà formé plus de 250 enseignant·e·s de 30 pays du monde.
MTI est agréé par l’IMTA, International Mindfulness Teachers Association.

 

Pour consulter les infos et vous inscrire, c'est par ici : https://www.mindfulnesstraininginstitute.com/eu-teacher-training-francais/
 


Emergences recommande
06 JUILLET 2021

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#BackToTheClimate

50 ans après, 2071. Notre planète se porte mieux. Nous n'émettons pratiquement plus de gaz à effet de serre, la température se stabilise, la biodiversité est florissante, les villes sont vertes, l'air est pur et nos responsables mènent une politique climatique juste qui profite à toutes et tous. Vous vous souvenez de ce dimanche 10 octobre 2021? Quand nous sommes descendus dans la rue avec une foule énorme et avons exigé des actions fortes de nos responsables politiques? Ce jour-là, citoyennes et citoyens avaient relancé un mouvement qui n’allait plus s’arrêter. Nous étions là. Vous aussi ?

La pandémie a bouleversé nos vies et a affreusement accentué les inégalités de notre monde. Certaines personnes ont été plus durement touchées par le virus que d'autres.

Mais la crise du coronavirus nous a également fait comprendre que le changement est possible. Et nécessaire. Parce que le dérèglement climatique est un fait. Il y a déjà des millions de gens qui ressentent les conséquences dramatiques du réchauffement climatique: sécheresse, inondations, conditions climatiques extrêmes, manque de nourriture ou d’eau... Les équilibres naturels sont perturbés et le bien-être des personnes est affecté par les événements extrêmes. Le plus grand nombre de victimes vient des pays vulnérables, qui ne sont pas responsables des émissions de CO2. Les climatologues nous avertissent depuis longtemps que le réchauffement climatique ne doit pas dépasser 1,5°C. C'est pourquoi nous sommes de retour à l’action et nous comptons nous faire entendre. Les mobilisations de ces dernières années ont placé la crise climatique en tête de l'agenda politique. Mais maintenant, le temps est venu pour les politiciens de transformer leurs promesses en actions ambitieuses.

A la veille d'un important sommet européen et de la conférence climatique de Glasgow, nous voulons envoyer un signal fort. C'est le point de bascule : restons-nous empêtré.e.s dans ce monde d’avant ou optons-nous pour un monde solidaire, juste et durable ?

Notez en vert et en gras le dimanche 10 octobre dans votre agenda. Nous sommes de retour. - We are #BackToTheClimate -, avec une énorme mobilisation pour le climat. Vous aussi, vous participez ?

A quoi ressemblera la mobilisation ? Cela dépend hélas encore des mesures sanitaires qui s'appliqueront à ce moment-là. Mais il est certain que toutes et tous ensemble, nous allons faire bouger les choses.

 

 


MadeinMind
27 MAI 2021

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Bonjour à toutes et à tous,

Et bienvenue dans ce troisième article, et deuxième semaine de pleine conscience avec moi.

Alors, une semaine avec des graines de pleine conscience, ça donne quoi ?

Tu sais, je n’ai pas beaucoup de temps en ce moment. Comme je te l’ai dit, je suis en stage chez Emergences. Et comme je te l’apprends maintenant, j’ai un job étudiant qui me prend encore une quinzaine d’heures par semaine. Un job, que j’aime, mais qui tout de même, est fatiguant. Et puis surtout, qui me décale pas mal dans mon sommeil, puisque je dois parfois rentrer tard.

Nastasya, mon instructrice de pleine conscience, nous donne quelques exercices à effectuer chez nous, afin de progresser davantage dans la méditation. Et donc, je peine un petit peu à trouver des moments afin d’instaurer une pratique de méditation régulière. Pourtant, j’en ai envie. Et pourtant, alors que j’ai su trouver un moment pour méditer dans une journée surchargée, je n’ai pas trouvé la force de le faire samedi, lorsque j’avais presque toute ma journée. Et donc, je me rends aussi compte que, méditer, c’est se confronter à soi, et que parfois, et bien je n’en ai pas du tout envie.

Au cours de mardi, on en a discuté. Oui, car on prend le temps de s’écouter. Et j’ai pu mettre des mots sur ce que je ressentais. Pourquoi est-ce que parfois, me confronter à ma tête, à mes sensations, à mon corps, me provoque de l’anxiété ? Tu sais, quand tu médites, parfois c’est simple, parfois c’est endormant, et puis parfois, c’est le chaos total dans ta tête, alors t’as juste envie de fuir. Mais fuir ? C’est une solution ? Pourquoi fuir et puis surtout fuir quoi ?

 

 

Va à la rencontre de toi.

Va à la rencontre des circonstances extérieures.

Va à la rencontre de ton inconfort.

Va à la rencontre de tes peurs.

Voilà ce que ça provoque comme petits changements en moi, une semaine de graines de pleine conscience.

J’avais su déterminer la dernière fois, que je m’étais inscrite à ce cours, pour prendre soin de moi. Et pourtant, prendre soin de moi, cela passe par des peurs, des doutes, du rejet, de l’inquiétude, des questionnements, de l’inconfort. Cela passe par un ancrage à nous-même et à la terre qui nous fait réaliser que nous sommes un corps en plus de notre tête.

Nous avons des flux de pensées incessants. Parfois des pensées très subtiles, très joyeuses, très calmes. Parfois, des pensées noires, douloureuses, anxiogènes, chroniques. Mais ces pensées ne définissent pas LA réalité. Elles sont seulement le fruit de nos ressentis et analyses cérébrales du moment, qui d’une minute à l’autre, peuvent changer de facette du prisme.

Si tu as peur, es stressé·e, anxieux·se, si tu penses que tu fais mal ou que tu vas échouer, sache qu’il existe toujours une manière de te déplacer, afin de voir, un tout autre aspect de la situation dans laquelle tu te trouves. La vie nous propose plein de chemins, et qui pourra te dire, lequel est vraiment mieux qu’un autre ? On a tendance à tout juger, or, notre conscience est bien plus tranquille lorsqu’on la laisse prendre le temps de digérer chacune de nos émotions, au lieu de les rejeter en les jugeant.

Mon père me dit souvent “Monte dans ton hélicoptère, Louisa.”

Et alors que j’entendais ses mots en pleurant, le nez sur mon cahier de mathématiques, je ne comprenais pas encore vraiment, ce qu’il voulait me dire. En grandissant, cette phrase prend de plus en plus d’importance dans ma manière d’accueillir la vie. Moi qui suis très émotive, je me rends souvent compte que, mon mental à cette capacité à transformer un petit pois en une purée énorme et impossible à avaler. L’échelle est toujours là. Il suffit de la saisir. On peut l’appeler l’échelle de la rationalité, si tu veux. Et plus tu montes les échelons, plus tu t’éloignes du problème dans lequel tu étais coincé. Puis, lorsque tu poses un pied dans l’hélicoptère et que t’observes le dessin, vu de loin, tu te rends compte que c’était bien qu’un tout petit pois qu’il y avait devant toi. Puis qu’il y a des tonnes de solutions autour, que tu ne pouvais pas voir de si près.

Je te donne cette image car elle me parle beaucoup. Mais tu peux la manier à ta façon en utilisant un prisme, une longue vue, une fusée, la tour d’un château, un livre dont on a exploré que les premières pages, un dessin inachevé, une boîte dont on ne trouve pas la clef qui se trouve pourtant à notre portée etc,…

S’il y a un problème, il y a une solution. S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème”.

– Bob Marley

A travers cet article, j’aimerais simplement t’inviter à prendre le temps de t’écouter. Et si tu penses que ton corps n’a rien à te dire, et bien essaye. Cherche plus loin que ce que tu peux contrôler. Ecoutes ces petits conseils et guides intérieurs venus par tes pensées. Et puis, constate. Elles me veulent du bien, elles me veulent du mal ? Je suis d’accord avec ce qu’elles disent, je ne suis pas d’accord avec ce qu’elles disent ? Voilà, simplement, accepter. En respirant profondément, les yeux fermés. En posant tes mains sur tes cuisses. En levant ta colonne vertébrale au ciel, ou en t’allongeant. En sentant le toucher du sol contre tes pieds, ou le toucher du matelas contre tes talons. Evalue ta situation corporelle, émotionnelle, puis vois comment elle évolue.

Je fais ce travail en même temps que toi. Car j’ai la sensation que mes peurs sont mes plus grands freins à mon épanouissement. Et que ses peurs sont sans doute vues depuis la purée et non depuis l’hélicoptère ou la tour.

Si tu as peur de t’exprimer, de sortir de chez toi, de t’affirmer.

Si tu as peur de dire je t’aime, de dire non, de t’excuser.

Si tu as peur de mal faire, d’échouer, de te tromper.

Si tu as peur de courir, de manger, de grossir.

Si tu as peur d’arrêter de fumer, de conduire, de partir dans un autre pays.

Je t’invite à, comme moi, ESSAYER de rencontrer et d’accueillir ces peurs. De leur dire “bonjour, on se connait bien mais, au fait, d’où vous venez ?”, “Pourquoi vous êtes là ?”, “Si c’est moi qui vous ai créées, je peux vous dire aurevoir ?”.

Je t’invite à les embrasser, à discuter avec elles, et à les confronter à une autre vision du prisme, à un autre échelon de rationalité, à une autre fenêtre de la tour, à une autre page du livre.

 

Semaine 2 :

– Accueillir mes émotions

– Me confronter à mes peurs et à l’inconfort

– Monter dans mon hélicoptère

 

Merci encore, de m’avoir lue.

Je te souhaite un excellent week-end (peut-être en partie en conscience), avec cette petite chanson qui pousse à relativiser : https://www.youtube.com/watch?v=ind7BEZgWJU   [ ]

 

A vendredi !

 

– Louise

 


MadeinMind
27 MAI 2021

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Ça y est ! J’ai commencé l’aventure… 

Et je pense que le mot “aventure” est loin d’être une hyperbole… 

En fait, comme souvent, avant de partir loin dans l’inconnu, que ce soit pour un voyage ou pour une nouvelle expérience, le dessin mental de cette future expérience est tellement flou, que je n’ai presque aucune appréhension.  

Je fais l’autruche en quelque sorte. J’avais bien noté dans mon agenda, que mon cycle de mindfulness, commençait le mardi 11 mai 2021, et durait de 19h à 21h30. Mais jamais je n’avais réellement posé mes yeux et mon mental sur ce que pouvait représenter : “deux heures et trente minutes de cours de pleine conscience”, dans ma semaine ou ma soirée. Et c’est pour ça, que c’est seulement une fois assise devant le cours, soumise aux questions de Nastasya, que je me suis dit : “en fait j’y avait pas du tout réfléchi”.  

Alors, mardi fin d’après-midi (Jour J avant le cours), après ma journée de travail et une petite heure de repos, je pars faire les courses. Je t’avoue qu’à la suite de ces derniers mots, j’avais écrit un pâté qui te racontait mes galères avec la banque. Puis au final, je me suis dit : “pourquoi leur infliger ça ?”. Tout ce que tu dois retenir, c’est que je n’étais vraiment pas de bonne humeur avant de commencer ce cours de méditation (et que mes problèmes de banque sont loin d’être réglés).  

Et comme je trouve ça rigolo et que j’aimerais te plonger dans les 20 minutes de ma vie ayant précédé le cours, je te laisse avec la situation suivante : 

Il est 18h40, je suis dans la cuisine avec toutes mes courses, j’ai faim, et il me reste vingt minutes avant mon cours.  

A ce moment-là, ça part en turbo dans ma tête, et je m’active en mode “pilote automatique + PRESSION PRESSION PRESSION + j’ai faim”.  

Guide pour se faire à manger en NON-conscience : 

Je prends rapidement deux œufs dans leur boîte (sans vérifier la date).  

Je pose du beurre dans la poêle. En même temps, je range les produits frais de mes courses.  

Pendant que le beurre fond, je vais faire pipi, je bois un verre d’eau et je range les céréales.  

Ensuite, je casse les œufs dans la poêle, je prends une spatule pour remuer, je sors une assiette, je pose une tranche de pain aux graines dessus, j’étale du beurre sur le pain, je remue encore un peu les œufs, je mets du sel, du poivre.  

J’attends. (0,5 secondes) 

Je remue.  

J’attends. (1 seconde) 

“HA ! Et si je mettais du persil ????”  

Je sors le persil.  

Les œufs sont prêts, je les pose sur le pain, je coupe le persil, je le pose sur les œufs. 

 Ca y est c’est preeeeeeeeet!  

Je prends un verre d’eau, un couteau, du jambon végan chelou que j’ai trouvé au magasin et mon assiette avec la tartine aux œufs, direction ma chambre.  

Je déroule mon tapis de YOGA, je m’habille en legging de course et T-shirt blanc trop grand.  

Je m’assieds sur le tapis de yoga et pose mon assiette par terre (galère d’étudiant).  

Je mange (ou plutôt j’avale) en 5 minutes. 

Il est 18h57. Je me dirige vers ma boîte mail pour cliquer sur le lien zoom du cours de Nastasya, et…. 

J’ai mal au ventre.  

Alors là, tu te demandes peut-être :  

“Mais qu’est-ce qu’elle nous raconte ? C’est quoi tout ce charabia ? Et surtout, c’est quoi le lien avec les cours de pleine conscience ? Ça fait dix minutes que je lis un texte qui parle de tout, sauf du sujet dont il est sensé traité”.  

Et là, moi je te réponds : 

“Ça vient d’où cette expression : c’est quoi tout ce charabia ???”  

CHA – RA – BIA  

Sérieusement, ce mot on le sort tout le temps, sans savoir ce que ça veut dire…  

Haaaa ! Mais c’est peut-être parce que, souvent, face à une situation dérangeante, on réagit en mode “pilote automatique”…  

Selon le “Wiktionnaire”, le mot masculin “Charabia” provient d’un patois auvergnat dont l’exemple suivant : “elle parle charabia tout le temps, elle appelle les gens mouchu et monchieu.” illustre bien la manière dont nous utilisons ce mot aujourd’hui.  

La définition familière du mot “Charabia” est la suivante : Langage incompréhensible ou qui parait inintelligible parce qu’il est incorrect, inconnu, ou déconcertant.  

Pas super surprenant, mais comme ça on saura peut-être mieux l’utiliser, ce mot. Après avoir lu cette définition, je me rends-compte que je suis sans doute beaucoup trop difficile avec moi-même. Charabia, n’est certainement pas le mot pour qualifier ce que je raconte. Mais c’est à toi d’en juger, certain diront oui, certain diront non.  

Tout ça pour dire que, premièrement, l’état dans lequel nous sommes avant une pratique de méditation et de pleine conscience est quand même super intéressant. Ça permet de voir, comment est-ce qu’on vit de manière générale, avec nos horaires et nos automatismes, et de confronter ces modes à un moment de calme et de lenteur. C’est intéressant aussi, de se rendre compte de la différence d’appréciation de la séance, entre les moments où on y est arrivé en étant pressé ou énervé et les moments où on y est arrivé déjà relativement calme ou joyeux. En résumé, il est intéressant d’observer les différents facteurs qui influencent notre manière d’accueillir une expérience et ici, en l’occurrence, un moment de calme.  

Et deuxièmement, je me suis rendu compte, grâce à Nastasya et aux autres membres du groupe, que si je suis venue essayer ce cours de pleine conscience, c’est avant tout avec l’ambition de vouloir prendre soin de moi. Et ça, ça m’a fait quelque chose. Il s’est produit comme si une main venait me caresser le plexus solaire, au moment où j’ai réalisé, que j’avais envie de prendre soin de moi.  

Si tu t’attendais à ce que je t’explique ce que l’on fait en cours de méditation et de pleine conscience, détrompe-toi, je ne gâcherai pas cette surprise. Tu remarqueras que je prendrai seulement les lignes rouges, certains moments, certaines sensations, difficultés, révélations, etc. 

Mais je ne pense pas que te raconter tout ce que nous faisons en cours soit intéressant, surtout si tu comptes tester ce cycle de Mindfuless qui a pour thème, je rappelle, “Apprivoiser le stress et les émotions par la pleine conscience”. Solène (ma coordinatrice de stage chez Emergences), ayant déjà réalisé ce cycle, me rappelle tout le temps qu’elle ne va rien me dire à l’avance et que ça gâcherait un peu l’expérience de tout savoir. Effectivement, je pense que je me ferai trop d’idées, trop d’appréhensions, et que je me sentirais plus comme à la première page d’un index que dans une aventure.  

La sensation que j’aimerais te partager à propos de ce premier cours ; c’est l’émotion merveilleuse que j’ai eue en moi lorsque je me suis retrouvée, depuis ma chambre, face à plein de petites têtes que je ne connaissais pas, et que j’ai pris le temps de découvrir. Méditer ensemble, et en parler ensemble, c’est tellement touchant. Nous ne sommes que des femmes à ce cycle-ci et j’aperçois déjà, une forme d’intimité et de lien se créer à ce cours. C’est ce qui m’a le plus marquée. Et je garde ces visages en tête très précisément, car cette aventure, c’est NOTRE aventure.   

Semaine 1 :

– Je veux prendre soin de moi.                     

– Manger en conscience, c’est possible. 

– Partager une expérience la rend vivante.  

Merci à Nastasya de nous avoir embarquées en douceur dans ce début de périple, et merci à toi de m’avoir lue.  

PS : J’ai pris la décision de te tutoyer, j’espère que c’est ok pour toi…  

A la semaine prochaine ! 

Passez toutes et tous un bon week-end.  


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