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Se changer, changer le monde

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Archive du blog pour mai 2021

MadeinMind
27 MAI 2021

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Bonjour à toutes et à tous,

Et bienvenue dans ce troisième article, et deuxième semaine de pleine conscience avec moi.

Alors, une semaine avec des graines de pleine conscience, ça donne quoi ?

Tu sais, je n’ai pas beaucoup de temps en ce moment. Comme je te l’ai dit, je suis en stage chez Emergences. Et comme je te l’apprends maintenant, j’ai un job étudiant qui me prend encore une quinzaine d’heures par semaine. Un job, que j’aime, mais qui tout de même, est fatiguant. Et puis surtout, qui me décale pas mal dans mon sommeil, puisque je dois parfois rentrer tard.

Nastasya, mon instructrice de pleine conscience, nous donne quelques exercices à effectuer chez nous, afin de progresser davantage dans la méditation. Et donc, je peine un petit peu à trouver des moments afin d’instaurer une pratique de méditation régulière. Pourtant, j’en ai envie. Et pourtant, alors que j’ai su trouver un moment pour méditer dans une journée surchargée, je n’ai pas trouvé la force de le faire samedi, lorsque j’avais presque toute ma journée. Et donc, je me rends aussi compte que, méditer, c’est se confronter à soi, et que parfois, et bien je n’en ai pas du tout envie.

Au cours de mardi, on en a discuté. Oui, car on prend le temps de s’écouter. Et j’ai pu mettre des mots sur ce que je ressentais. Pourquoi est-ce que parfois, me confronter à ma tête, à mes sensations, à mon corps, me provoque de l’anxiété ? Tu sais, quand tu médites, parfois c’est simple, parfois c’est endormant, et puis parfois, c’est le chaos total dans ta tête, alors t’as juste envie de fuir. Mais fuir ? C’est une solution ? Pourquoi fuir et puis surtout fuir quoi ?

 

 

Va à la rencontre de toi.

Va à la rencontre des circonstances extérieures.

Va à la rencontre de ton inconfort.

Va à la rencontre de tes peurs.

Voilà ce que ça provoque comme petits changements en moi, une semaine de graines de pleine conscience.

J’avais su déterminer la dernière fois, que je m’étais inscrite à ce cours, pour prendre soin de moi. Et pourtant, prendre soin de moi, cela passe par des peurs, des doutes, du rejet, de l’inquiétude, des questionnements, de l’inconfort. Cela passe par un ancrage à nous-même et à la terre qui nous fait réaliser que nous sommes un corps en plus de notre tête.

Nous avons des flux de pensées incessants. Parfois des pensées très subtiles, très joyeuses, très calmes. Parfois, des pensées noires, douloureuses, anxiogènes, chroniques. Mais ces pensées ne définissent pas LA réalité. Elles sont seulement le fruit de nos ressentis et analyses cérébrales du moment, qui d’une minute à l’autre, peuvent changer de facette du prisme.

Si tu as peur, es stressé·e, anxieux·se, si tu penses que tu fais mal ou que tu vas échouer, sache qu’il existe toujours une manière de te déplacer, afin de voir, un tout autre aspect de la situation dans laquelle tu te trouves. La vie nous propose plein de chemins, et qui pourra te dire, lequel est vraiment mieux qu’un autre ? On a tendance à tout juger, or, notre conscience est bien plus tranquille lorsqu’on la laisse prendre le temps de digérer chacune de nos émotions, au lieu de les rejeter en les jugeant.

Mon père me dit souvent “Monte dans ton hélicoptère, Louisa.”

Et alors que j’entendais ses mots en pleurant, le nez sur mon cahier de mathématiques, je ne comprenais pas encore vraiment, ce qu’il voulait me dire. En grandissant, cette phrase prend de plus en plus d’importance dans ma manière d’accueillir la vie. Moi qui suis très émotive, je me rends souvent compte que, mon mental à cette capacité à transformer un petit pois en une purée énorme et impossible à avaler. L’échelle est toujours là. Il suffit de la saisir. On peut l’appeler l’échelle de la rationalité, si tu veux. Et plus tu montes les échelons, plus tu t’éloignes du problème dans lequel tu étais coincé. Puis, lorsque tu poses un pied dans l’hélicoptère et que t’observes le dessin, vu de loin, tu te rends compte que c’était bien qu’un tout petit pois qu’il y avait devant toi. Puis qu’il y a des tonnes de solutions autour, que tu ne pouvais pas voir de si près.

Je te donne cette image car elle me parle beaucoup. Mais tu peux la manier à ta façon en utilisant un prisme, une longue vue, une fusée, la tour d’un château, un livre dont on a exploré que les premières pages, un dessin inachevé, une boîte dont on ne trouve pas la clef qui se trouve pourtant à notre portée etc,…

S’il y a un problème, il y a une solution. S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème”.

– Bob Marley

A travers cet article, j’aimerais simplement t’inviter à prendre le temps de t’écouter. Et si tu penses que ton corps n’a rien à te dire, et bien essaye. Cherche plus loin que ce que tu peux contrôler. Ecoutes ces petits conseils et guides intérieurs venus par tes pensées. Et puis, constate. Elles me veulent du bien, elles me veulent du mal ? Je suis d’accord avec ce qu’elles disent, je ne suis pas d’accord avec ce qu’elles disent ? Voilà, simplement, accepter. En respirant profondément, les yeux fermés. En posant tes mains sur tes cuisses. En levant ta colonne vertébrale au ciel, ou en t’allongeant. En sentant le toucher du sol contre tes pieds, ou le toucher du matelas contre tes talons. Evalue ta situation corporelle, émotionnelle, puis vois comment elle évolue.

Je fais ce travail en même temps que toi. Car j’ai la sensation que mes peurs sont mes plus grands freins à mon épanouissement. Et que ses peurs sont sans doute vues depuis la purée et non depuis l’hélicoptère ou la tour.

Si tu as peur de t’exprimer, de sortir de chez toi, de t’affirmer.

Si tu as peur de dire je t’aime, de dire non, de t’excuser.

Si tu as peur de mal faire, d’échouer, de te tromper.

Si tu as peur de courir, de manger, de grossir.

Si tu as peur d’arrêter de fumer, de conduire, de partir dans un autre pays.

Je t’invite à, comme moi, ESSAYER de rencontrer et d’accueillir ces peurs. De leur dire “bonjour, on se connait bien mais, au fait, d’où vous venez ?”, “Pourquoi vous êtes là ?”, “Si c’est moi qui vous ai créées, je peux vous dire aurevoir ?”.

Je t’invite à les embrasser, à discuter avec elles, et à les confronter à une autre vision du prisme, à un autre échelon de rationalité, à une autre fenêtre de la tour, à une autre page du livre.

 

Semaine 2 :

– Accueillir mes émotions

– Me confronter à mes peurs et à l’inconfort

– Monter dans mon hélicoptère

 

Merci encore, de m’avoir lue.

Je te souhaite un excellent week-end (peut-être en partie en conscience), avec cette petite chanson qui pousse à relativiser : https://www.youtube.com/watch?v=ind7BEZgWJU   [ ]

 

A vendredi !

 

– Louise

 


MadeinMind
27 MAI 2021

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Ça y est ! J’ai commencé l’aventure… 

Et je pense que le mot “aventure” est loin d’être une hyperbole… 

En fait, comme souvent, avant de partir loin dans l’inconnu, que ce soit pour un voyage ou pour une nouvelle expérience, le dessin mental de cette future expérience est tellement flou, que je n’ai presque aucune appréhension.  

Je fais l’autruche en quelque sorte. J’avais bien noté dans mon agenda, que mon cycle de mindfulness, commençait le mardi 11 mai 2021, et durait de 19h à 21h30. Mais jamais je n’avais réellement posé mes yeux et mon mental sur ce que pouvait représenter : “deux heures et trente minutes de cours de pleine conscience”, dans ma semaine ou ma soirée. Et c’est pour ça, que c’est seulement une fois assise devant le cours, soumise aux questions de Nastasya, que je me suis dit : “en fait j’y avait pas du tout réfléchi”.  

Alors, mardi fin d’après-midi (Jour J avant le cours), après ma journée de travail et une petite heure de repos, je pars faire les courses. Je t’avoue qu’à la suite de ces derniers mots, j’avais écrit un pâté qui te racontait mes galères avec la banque. Puis au final, je me suis dit : “pourquoi leur infliger ça ?”. Tout ce que tu dois retenir, c’est que je n’étais vraiment pas de bonne humeur avant de commencer ce cours de méditation (et que mes problèmes de banque sont loin d’être réglés).  

Et comme je trouve ça rigolo et que j’aimerais te plonger dans les 20 minutes de ma vie ayant précédé le cours, je te laisse avec la situation suivante : 

Il est 18h40, je suis dans la cuisine avec toutes mes courses, j’ai faim, et il me reste vingt minutes avant mon cours.  

A ce moment-là, ça part en turbo dans ma tête, et je m’active en mode “pilote automatique + PRESSION PRESSION PRESSION + j’ai faim”.  

Guide pour se faire à manger en NON-conscience : 

Je prends rapidement deux œufs dans leur boîte (sans vérifier la date).  

Je pose du beurre dans la poêle. En même temps, je range les produits frais de mes courses.  

Pendant que le beurre fond, je vais faire pipi, je bois un verre d’eau et je range les céréales.  

Ensuite, je casse les œufs dans la poêle, je prends une spatule pour remuer, je sors une assiette, je pose une tranche de pain aux graines dessus, j’étale du beurre sur le pain, je remue encore un peu les œufs, je mets du sel, du poivre.  

J’attends. (0,5 secondes) 

Je remue.  

J’attends. (1 seconde) 

“HA ! Et si je mettais du persil ????”  

Je sors le persil.  

Les œufs sont prêts, je les pose sur le pain, je coupe le persil, je le pose sur les œufs. 

 Ca y est c’est preeeeeeeeet!  

Je prends un verre d’eau, un couteau, du jambon végan chelou que j’ai trouvé au magasin et mon assiette avec la tartine aux œufs, direction ma chambre.  

Je déroule mon tapis de YOGA, je m’habille en legging de course et T-shirt blanc trop grand.  

Je m’assieds sur le tapis de yoga et pose mon assiette par terre (galère d’étudiant).  

Je mange (ou plutôt j’avale) en 5 minutes. 

Il est 18h57. Je me dirige vers ma boîte mail pour cliquer sur le lien zoom du cours de Nastasya, et…. 

J’ai mal au ventre.  

Alors là, tu te demandes peut-être :  

“Mais qu’est-ce qu’elle nous raconte ? C’est quoi tout ce charabia ? Et surtout, c’est quoi le lien avec les cours de pleine conscience ? Ça fait dix minutes que je lis un texte qui parle de tout, sauf du sujet dont il est sensé traité”.  

Et là, moi je te réponds : 

“Ça vient d’où cette expression : c’est quoi tout ce charabia ???”  

CHA – RA – BIA  

Sérieusement, ce mot on le sort tout le temps, sans savoir ce que ça veut dire…  

Haaaa ! Mais c’est peut-être parce que, souvent, face à une situation dérangeante, on réagit en mode “pilote automatique”…  

Selon le “Wiktionnaire”, le mot masculin “Charabia” provient d’un patois auvergnat dont l’exemple suivant : “elle parle charabia tout le temps, elle appelle les gens mouchu et monchieu.” illustre bien la manière dont nous utilisons ce mot aujourd’hui.  

La définition familière du mot “Charabia” est la suivante : Langage incompréhensible ou qui parait inintelligible parce qu’il est incorrect, inconnu, ou déconcertant.  

Pas super surprenant, mais comme ça on saura peut-être mieux l’utiliser, ce mot. Après avoir lu cette définition, je me rends-compte que je suis sans doute beaucoup trop difficile avec moi-même. Charabia, n’est certainement pas le mot pour qualifier ce que je raconte. Mais c’est à toi d’en juger, certain diront oui, certain diront non.  

Tout ça pour dire que, premièrement, l’état dans lequel nous sommes avant une pratique de méditation et de pleine conscience est quand même super intéressant. Ça permet de voir, comment est-ce qu’on vit de manière générale, avec nos horaires et nos automatismes, et de confronter ces modes à un moment de calme et de lenteur. C’est intéressant aussi, de se rendre compte de la différence d’appréciation de la séance, entre les moments où on y est arrivé en étant pressé ou énervé et les moments où on y est arrivé déjà relativement calme ou joyeux. En résumé, il est intéressant d’observer les différents facteurs qui influencent notre manière d’accueillir une expérience et ici, en l’occurrence, un moment de calme.  

Et deuxièmement, je me suis rendu compte, grâce à Nastasya et aux autres membres du groupe, que si je suis venue essayer ce cours de pleine conscience, c’est avant tout avec l’ambition de vouloir prendre soin de moi. Et ça, ça m’a fait quelque chose. Il s’est produit comme si une main venait me caresser le plexus solaire, au moment où j’ai réalisé, que j’avais envie de prendre soin de moi.  

Si tu t’attendais à ce que je t’explique ce que l’on fait en cours de méditation et de pleine conscience, détrompe-toi, je ne gâcherai pas cette surprise. Tu remarqueras que je prendrai seulement les lignes rouges, certains moments, certaines sensations, difficultés, révélations, etc. 

Mais je ne pense pas que te raconter tout ce que nous faisons en cours soit intéressant, surtout si tu comptes tester ce cycle de Mindfuless qui a pour thème, je rappelle, “Apprivoiser le stress et les émotions par la pleine conscience”. Solène (ma coordinatrice de stage chez Emergences), ayant déjà réalisé ce cycle, me rappelle tout le temps qu’elle ne va rien me dire à l’avance et que ça gâcherait un peu l’expérience de tout savoir. Effectivement, je pense que je me ferai trop d’idées, trop d’appréhensions, et que je me sentirais plus comme à la première page d’un index que dans une aventure.  

La sensation que j’aimerais te partager à propos de ce premier cours ; c’est l’émotion merveilleuse que j’ai eue en moi lorsque je me suis retrouvée, depuis ma chambre, face à plein de petites têtes que je ne connaissais pas, et que j’ai pris le temps de découvrir. Méditer ensemble, et en parler ensemble, c’est tellement touchant. Nous ne sommes que des femmes à ce cycle-ci et j’aperçois déjà, une forme d’intimité et de lien se créer à ce cours. C’est ce qui m’a le plus marquée. Et je garde ces visages en tête très précisément, car cette aventure, c’est NOTRE aventure.   

Semaine 1 :

– Je veux prendre soin de moi.                     

– Manger en conscience, c’est possible. 

– Partager une expérience la rend vivante.  

Merci à Nastasya de nous avoir embarquées en douceur dans ce début de périple, et merci à toi de m’avoir lue.  

PS : J’ai pris la décision de te tutoyer, j’espère que c’est ok pour toi…  

A la semaine prochaine ! 

Passez toutes et tous un bon week-end.  


MadeinMind
27 MAI 2021

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Louise – Stagiaire en communication chez Emergences – Le 30 avril 2021.

Qu’est-ce que je fais là exactement ? A écrire sur cet écran, des mots pour le futur, mes pieds déchaussés sur le parquet d’Ilios et Caroline ?

Je me ronge les ongles par habitude dès que je me mets à réfléchir. Pourtant je ne suis pas stressée… Enfin je ne pense pas l’être. L’ambiance ici est apaisante et sereine. J’aime l’idée de pouvoir enfin travailler concrètement et non plus d’une manière théorique sans réel résultat apparent. Alors oui, je suis heureuse d’être ici. Mais une certaine nervosité me guette…

Qu’est-ce que je vais faire ce soir ? Je finis dans 30 minutes… Merde, faut que je passe à la banque. Oui oui, toi aussi tu connais ce moment où tu dois te confronter à l’administratif ennuyeux mais sans lequel tu serais complètement coincé. J’ai souvent l’impression d’être coincé avec ma banque. Bref, J’ai proposé à Noa de passer boire un verre. Mais je rentre pas tard, promesse à moi-même, je veux profiter de ma journée demain. Bon, avec le couvre-feu c’est plus très compliqué d’être raisonnable. Puis faut que je fasse du sport et que je mange bien ! Promesse à moi-même, j’en ai tellement besoin. Est-ce que c’est cela, être quelqu’un de sain ? S’imposer des limites à n’en plus finir jusqu’au jour où on a l’habitude de vivre comme un moine ? Cette question d’équilibre me rattrape et me fatigue. Pourtant j’ai besoin d’elle, pour trouver sur quel pied je voudrai danser.

Après m’être égarée, comme on s’égare toujours dans nos pensées, revenons à l’essence-même, de ce pourquoi je vous écris.

 

 

Ce blog, il est là pour te partager mon expérience personnelle du cycle de pleine conscience donné par Nastasya van der Straten, maman de trois enfants, docteure en psychologie, qui enseigne la méditation et la pleine conscience afin de permettre aux gens, d’accueillir la vie de façon plus positive.

“Apprivoiser son stress et ses émotions”

Est-ce que j’en ai besoin ? Est-ce que je ne le fais pas déjà par moi-même ? Puis, qu’est-ce qu’elle va me faire faire Nastasya pendant plus de deux heures ? Je suis curieuse… Par la pleine conscience. C’est quoi exactement la pleine conscience ? Je connais la méditation, j’en fais de temps en temps. Je trouve cela assez incroyable les portes que cela ouvre à l’intérieur de moi. Au début, je regardais des vidéos de Cédric Michel sur internet. Pas mal sa voix. Et ses thèmes, allant d’une simple méditation de 15 minutes pour s’endormir, à une méditation profondément intense sur tes peurs inconscientes durant près d’une heure. Il m’a fait découvrir mes messages intérieurs, la puissance de mon imagination, des techniques de respiration et j’ai aimé ça. Il a même réussi à me faire sortir d’une angoisse en dix minutes, alors je vous le conseille.

Puis, comme tout, je me suis lassée. J’ai voulu aller voir ailleurs. Alors j’ai essayé : Petit Bambou. Et oui tu connais. Tout le monde connait. J’ai essayé les méditations gratuites sur l’anxiété, j’ai bien aimé, ça m’a aidée pour un moment, puis j’ai vite fait le tour et j’ai arrêté.

J’ai arrêté mais sans jamais arrêter complètement. Oui parce que, quand tu te rends compte du bien que ça te procure que de t’arrêter une minute pour savoir comment tu te sens, et bien tu continues de pratiquer de temps en temps, parfois même sans t’en rendre compte. Méditer peut prendre deux minutes seulement, mais ces deux minutes, tu vas les retrouver à plein de moments de ta journée, et au fur et à mesure, tu seras de plus en plus ancré au monde qui t’entoure. En tout cas, c’est ce que j’ai pu observer.Tu sentiras le vent contre tes joues un peu plus fort, la danse des feuilles dans les arbres un peu plus souvent, et tes angoisses seront moins enfuies bien que, plus en vie. Comment est-ce que je pratique ? Il suffit que je m’arrête un instant sur le rebord du lit le matin, que je pose mes mains sur mes cuisses et que je respire profondément. C’est à ce moment que j’entre en connexion avec toutes les petites sensations du jour qui traversent mon corps. C’est une manière de prendre ma température, tant émotionnelle, que corporelle.

Bon c’est clair, j’ai beau ne pas être encore une moine, je ne suis pas non plus novice en matière de pleine-conscience. Si je ne sais pas encore ce qu’elle est et propose précisément, je sais au moins que je suis capable de la pratiquer, à ma manière. Et que j’ai envie d’en savoir plus. Vous aussi, vous voulez en savoir plus ? Sur ces précieuses minutes, qui parfois, changent le cours de votre journée.

Et puis ce n’est pas pour rien que je me retrouve ici, les pieds déchaussés sur le parquet d’Ilios et Caroline. Si je suis ici, à boire du YogiTea au shoko à côté d’une plante plus grande que moi, à être arrivée ce matin sans cette angoisse de savoir si je suis à la hauteur ou non, si je fais gaffe que le chat ne s’en aille pas de la maison, si mes pieds en chaussettes me permettent de mieux réfléchir, c’est parque que vivre en pleine conscience est le chemin que je décide d’emprunter. Vivre en pleine conscience est le mode de vie qui me chuchote : “Viens, viens essayer, tu verras comme on est bien…”.

Alors si Emergences est ma première expérience professionnelle en communication, peut-être sera-t-elle aussi, une nouvelle expérience personnelle à travers la pleine conscience et la méditation. Si je suis ici, assise à mon clavier, c’est parce qu’en voulant travailler pour une asbl comme Emergences, je savais que je pourrais aussi, travailler sur moi et apprendre, au-delà de la com. Pragmatique non ? En voilà un bel équilibre. Et puis quoi de mieux, que de pouvoir partager ses leçons ?

C’est pour cela que tous les vendredis, en réunissant mon amour pour l’écriture et le développement personnel, je vous donne rendez-vous sur ce blog pour un partage au coeur de mon expérience ! Accrochez-vous, il parait que ça va secouer !

On se dit à vendredi ?

Ciao


MadeinMind
27 MAI 2021

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Louise – Stagiaire en communication chez Emergences – Le 30 avril 2021.

Qu’est-ce que je fais là exactement ? A écrire sur cet écran, des mots pour le futur, mes pieds déchaussés sur le parquet d’Ilios et Caroline ?

Je me ronge les ongles par habitude dès que je me mets à réfléchir. Pourtant je ne suis pas stressée… Enfin je ne pense pas l’être. L’ambiance ici est apaisante et sereine. J’aime l’idée de pouvoir enfin travailler concrètement et non plus d’une manière théorique sans réel résultat apparent. Alors oui, je suis heureuse d’être ici. Mais une certaine nervosité me guette…

Qu’est-ce que je vais faire ce soir ? Je finis dans 30 minutes… Merde, faut que je passe à la banque. Oui oui, toi aussi tu connais ce moment où tu dois te confronter à l’administratif ennuyeux mais sans lequel tu serais complètement coincé. J’ai souvent l’impression d’être coincé avec ma banque. Bref, J’ai proposé à Noa de passer boire un verre. Mais je rentre pas tard, promesse à moi-même, je veux profiter de ma journée demain. Bon, avec le couvre-feu c’est plus très compliqué d’être raisonnable. Puis faut que je fasse du sport et que je mange bien ! Promesse à moi-même, j’en ai tellement besoin. Est-ce que c’est cela, être quelqu’un de sain ? S’imposer des limites à n’en plus finir jusqu’au jour où on a l’habitude de vivre comme un moine ? Cette question d’équilibre me rattrape et me fatigue. Pourtant j’ai besoin d’elle, pour trouver sur quel pied je voudrai danser.

Après m’être égarée, comme on s’égare toujours dans nos pensées, revenons à l’essence-même, de ce pourquoi je vous écris.

Ce blog, il est là pour te partager mon expérience personnelle du cycle de pleine conscience donné par Nastasya van der Straten, maman de trois enfants, docteure en psychologie, qui enseigne la méditation et la pleine conscience afin de permettre aux gens, d’accueillir la vie de façon plus positive.

“Apprivoiser son stress et ses émotions”

Est-ce que j’en ai besoin ? Est-ce que je ne le fais pas déjà par moi-même ? Puis, qu’est-ce qu’elle va me faire faire Nastasya pendant plus de deux heures ? Je suis curieuse… Par la pleine conscience. C’est quoi exactement la pleine conscience ? Je connais la méditation, j’en fais de temps en temps. Je trouve cela assez incroyable les portes que cela ouvre à l’intérieur de moi. Au début, je regardais des vidéos de Cédric Michel sur internet. Pas mal sa voix. Et ses thèmes, allant d’une simple méditation de 15 minutes pour s’endormir, à une méditation profondément intense sur tes peurs inconscientes durant près d’une heure. Il m’a fait découvrir mes messages intérieurs, la puissance de mon imagination, des techniques de respiration et j’ai aimé ça. Il a même réussi à me faire sortir d’une angoisse en dix minutes, alors je vous le conseille.

Puis, comme tout, je me suis lassée. J’ai voulu aller voir ailleurs. Alors j’ai essayé : Petit Bambou. Et oui tu connais. Tout le monde connait. J’ai essayé les méditations gratuites sur l’anxiété, j’ai bien aimé, ça m’a aidée pour un moment, puis j’ai vite fait le tour et j’ai arrêté.

J’ai arrêté mais sans jamais arrêter complètement. Oui parce que, quand tu te rends compte du bien que ça te procure que de t’arrêter une minute pour savoir comment tu te sens, et bien tu continues de pratiquer de temps en temps, parfois même sans t’en rendre compte. Méditer peut prendre deux minutes seulement, mais ces deux minutes, tu vas les retrouver à plein de moments de ta journée, et au fur et à mesure, tu seras de plus en plus ancré au monde qui t’entoure. En tout cas, c’est ce que j’ai pu observer.Tu sentiras le vent contre tes joues un peu plus fort, la danse des feuilles dans les arbres un peu plus souvent, et tes angoisses seront moins enfuies bien que, plus en vie. Comment est-ce que je pratique ? Il suffit que je m’arrête un instant sur le rebord du lit le matin, que je pose mes mains sur mes cuisses et que je respire profondément. C’est à ce moment que j’entre en connexion avec toutes les petites sensations du jour qui traversent mon corps. C’est une manière de prendre ma température, tant émotionnelle, que corporelle.

Bon c’est clair, j’ai beau ne pas être encore une moine, je ne suis pas non plus novice en matière de pleine-conscience. Si je ne sais pas encore ce qu’elle est et propose précisément, je sais au moins que je suis capable de la pratiquer, à ma manière. Et que j’ai envie d’en savoir plus. Vous aussi, vous voulez en savoir plus ? Sur ces précieuses minutes, qui parfois, changent le cours de votre journée.

Et puis ce n’est pas pour rien que je me retrouve ici, les pieds déchaussés sur le parquet d’Ilios et Caroline. Si je suis ici, à boire du YogiTea au shoko à côté d’une plante plus grande que moi, à être arrivée ce matin sans cette angoisse de savoir si je suis à la hauteur ou non, si je fais gaffe que le chat ne s’en aille pas de la maison, si mes pieds en chaussettes me permettent de mieux réfléchir, c’est parque que vivre en pleine conscience est le chemin que je décide d’emprunter. Vivre en pleine conscience est le mode de vie qui me chuchote : “Viens, viens essayer, tu verras comme on est bien…”.

Alors si Emergences est ma première expérience professionnelle en communication, peut-être sera-t-elle aussi, une nouvelle expérience personnelle à travers la pleine conscience et la méditation. Si je suis ici, assise à mon clavier, c’est parce qu’en voulant travailler pour une asbl comme Emergences, je savais que je pourrais aussi, travailler sur moi et apprendre, au-delà de la com. Pragmatique non ? En voilà un bel équilibre. Et puis quoi de mieux, que de pouvoir partager ses leçons ?

C’est pour cela que tous les vendredis, en réunissant mon amour pour l’écriture et le développement personnel, je vous donne rendez-vous sur ce blog pour un partage au coeur de mon expérience ! Accrochez-vous, il parait que ça va secouer !

On se dit à vendredi ?

Ciao