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Accueillir la météo intérieure

MadeinMind
27 mai 2021

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Bonjour à toutes et à tous,

Et bienvenue dans ce troisième article, et deuxième semaine de pleine conscience avec moi.

Alors, une semaine avec des graines de pleine conscience, ça donne quoi ?

Tu sais, je n’ai pas beaucoup de temps en ce moment. Comme je te l’ai dit, je suis en stage chez Emergences. Et comme je te l’apprends maintenant, j’ai un job étudiant qui me prend encore une quinzaine d’heures par semaine. Un job, que j’aime, mais qui tout de même, est fatiguant. Et puis surtout, qui me décale pas mal dans mon sommeil, puisque je dois parfois rentrer tard.

Nastasya, mon instructrice de pleine conscience, nous donne quelques exercices à effectuer chez nous, afin de progresser davantage dans la méditation. Et donc, je peine un petit peu à trouver des moments afin d’instaurer une pratique de méditation régulière. Pourtant, j’en ai envie. Et pourtant, alors que j’ai su trouver un moment pour méditer dans une journée surchargée, je n’ai pas trouvé la force de le faire samedi, lorsque j’avais presque toute ma journée. Et donc, je me rends aussi compte que, méditer, c’est se confronter à soi, et que parfois, et bien je n’en ai pas du tout envie.

Au cours de mardi, on en a discuté. Oui, car on prend le temps de s’écouter. Et j’ai pu mettre des mots sur ce que je ressentais. Pourquoi est-ce que parfois, me confronter à ma tête, à mes sensations, à mon corps, me provoque de l’anxiété ? Tu sais, quand tu médites, parfois c’est simple, parfois c’est endormant, et puis parfois, c’est le chaos total dans ta tête, alors t’as juste envie de fuir. Mais fuir ? C’est une solution ? Pourquoi fuir et puis surtout fuir quoi ?

 

 

Va à la rencontre de toi.

Va à la rencontre des circonstances extérieures.

Va à la rencontre de ton inconfort.

Va à la rencontre de tes peurs.

Voilà ce que ça provoque comme petits changements en moi, une semaine de graines de pleine conscience.

J’avais su déterminer la dernière fois, que je m’étais inscrite à ce cours, pour prendre soin de moi. Et pourtant, prendre soin de moi, cela passe par des peurs, des doutes, du rejet, de l’inquiétude, des questionnements, de l’inconfort. Cela passe par un ancrage à nous-même et à la terre qui nous fait réaliser que nous sommes un corps en plus de notre tête.

Nous avons des flux de pensées incessants. Parfois des pensées très subtiles, très joyeuses, très calmes. Parfois, des pensées noires, douloureuses, anxiogènes, chroniques. Mais ces pensées ne définissent pas LA réalité. Elles sont seulement le fruit de nos ressentis et analyses cérébrales du moment, qui d’une minute à l’autre, peuvent changer de facette du prisme.

Si tu as peur, es stressé·e, anxieux·se, si tu penses que tu fais mal ou que tu vas échouer, sache qu’il existe toujours une manière de te déplacer, afin de voir, un tout autre aspect de la situation dans laquelle tu te trouves. La vie nous propose plein de chemins, et qui pourra te dire, lequel est vraiment mieux qu’un autre ? On a tendance à tout juger, or, notre conscience est bien plus tranquille lorsqu’on la laisse prendre le temps de digérer chacune de nos émotions, au lieu de les rejeter en les jugeant.

Mon père me dit souvent “Monte dans ton hélicoptère, Louisa.”

Et alors que j’entendais ses mots en pleurant, le nez sur mon cahier de mathématiques, je ne comprenais pas encore vraiment, ce qu’il voulait me dire. En grandissant, cette phrase prend de plus en plus d’importance dans ma manière d’accueillir la vie. Moi qui suis très émotive, je me rends souvent compte que, mon mental à cette capacité à transformer un petit pois en une purée énorme et impossible à avaler. L’échelle est toujours là. Il suffit de la saisir. On peut l’appeler l’échelle de la rationalité, si tu veux. Et plus tu montes les échelons, plus tu t’éloignes du problème dans lequel tu étais coincé. Puis, lorsque tu poses un pied dans l’hélicoptère et que t’observes le dessin, vu de loin, tu te rends compte que c’était bien qu’un tout petit pois qu’il y avait devant toi. Puis qu’il y a des tonnes de solutions autour, que tu ne pouvais pas voir de si près.

Je te donne cette image car elle me parle beaucoup. Mais tu peux la manier à ta façon en utilisant un prisme, une longue vue, une fusée, la tour d’un château, un livre dont on a exploré que les premières pages, un dessin inachevé, une boîte dont on ne trouve pas la clef qui se trouve pourtant à notre portée etc,…

S’il y a un problème, il y a une solution. S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème”.

– Bob Marley

A travers cet article, j’aimerais simplement t’inviter à prendre le temps de t’écouter. Et si tu penses que ton corps n’a rien à te dire, et bien essaye. Cherche plus loin que ce que tu peux contrôler. Ecoutes ces petits conseils et guides intérieurs venus par tes pensées. Et puis, constate. Elles me veulent du bien, elles me veulent du mal ? Je suis d’accord avec ce qu’elles disent, je ne suis pas d’accord avec ce qu’elles disent ? Voilà, simplement, accepter. En respirant profondément, les yeux fermés. En posant tes mains sur tes cuisses. En levant ta colonne vertébrale au ciel, ou en t’allongeant. En sentant le toucher du sol contre tes pieds, ou le toucher du matelas contre tes talons. Evalue ta situation corporelle, émotionnelle, puis vois comment elle évolue.

Je fais ce travail en même temps que toi. Car j’ai la sensation que mes peurs sont mes plus grands freins à mon épanouissement. Et que ses peurs sont sans doute vues depuis la purée et non depuis l’hélicoptère ou la tour.

Si tu as peur de t’exprimer, de sortir de chez toi, de t’affirmer.

Si tu as peur de dire je t’aime, de dire non, de t’excuser.

Si tu as peur de mal faire, d’échouer, de te tromper.

Si tu as peur de courir, de manger, de grossir.

Si tu as peur d’arrêter de fumer, de conduire, de partir dans un autre pays.

Je t’invite à, comme moi, ESSAYER de rencontrer et d’accueillir ces peurs. De leur dire “bonjour, on se connait bien mais, au fait, d’où vous venez ?”, “Pourquoi vous êtes là ?”, “Si c’est moi qui vous ai créées, je peux vous dire aurevoir ?”.

Je t’invite à les embrasser, à discuter avec elles, et à les confronter à une autre vision du prisme, à un autre échelon de rationalité, à une autre fenêtre de la tour, à une autre page du livre.

 

Semaine 2 :

– Accueillir mes émotions

– Me confronter à mes peurs et à l’inconfort

– Monter dans mon hélicoptère

 

Merci encore, de m’avoir lue.

Je te souhaite un excellent week-end (peut-être en partie en conscience), avec cette petite chanson qui pousse à relativiser : https://www.youtube.com/watch?v=ind7BEZgWJU   [ ]

 

A vendredi !

 

– Louise