Il y a 10 ans, j’ai eu un cancer du poumon et l’impression que la mort me prenait dans sa main, se demandant que faire de moi. Elle a décidé de me laisser repartir et continuer à vivre. Mais je n’étais plus tout à fait le même : plus dur et plus tendre à la fois. Lorsque nous y survivons, nos traversées de la maladie grave nous aident-elles à mieux vivre ensuite ?

L’expérience de la maladie traverse toute vie humaine, et se fait de plus en plus présente au fur et à mesure que nous avons la chance d’avancer en âge (« Vieillir est le meilleur moyen que l’on ait trouvé jusqu’à présent pour ne pas mourir » disait Woody Allen). Il est donc précieux de réfléchir à notre manière de vivre et d’habiter la santé et la maladie, de passer de l’une à l’autre.
Précieux aussi de cultiver une forme de santé au sein même de la maladie (ce que Nietzsche appelait la « grande santé », qu’il opposait au simple bien-être) et de songer de temps en temps à notre mort.

La conférence abordera, entre autres, les questions suivantes : comment définir la santé et la maladie ? Comment contribuer à sa bonne santé ? La maladie a-t-elle un sens ? La perspective de la mort rend-elle la vie plus belle et plus précieuse ? Est-il possible d’être heureux·se lorsqu’on est malade ? Le stress rend-il malade, et si oui, comment ? Et à l’inverse, que pouvons-nous espérer des émotions agréables en matière de santé ? L’autoguérison, ça existe ? 

Nous envisagerons aussi un point essentiel : est-ce que notre santé doit être un but en elle-même, voire une obsession, ou un seulement un moyen, certes précieux, pour accomplir nos projets de vie ?

 

Christophe ANDRÉ a accompli l’essentiel de sa carrière de médecin psychiatre dans le Service Hospitalo-Universitaire de l'hôpital Sainte-Anne, à Paris, au sein d’une unité spécialisée dans le traitement et la prévention des troubles émotionnels (anxieux et dépressifs). Il y a développé notamment les thérapies cognitives et comportementales, la méditation de pleine conscience et la psychologie positive. Médaillé de l’université Paul Sabatier (prix de thèse en 1980) et lauréat en 2016 du Prix Jean Bernard, de la Fondation pour la Recherche Médicale, il est enfin l'auteur d’articles et ouvrages scientifiques, ainsi que de nombreux livres à destination du grand public.

Plus d’informations : 

Site : http://christopheandre.com

Instagram : https://www.instagram.com/christophe_andre_officiel/

Facebook : http://www.facebook.com/pages/Christophe-ANDRÉ/153891714694886?sk=wall

 

Ouvrages de Christophe André sur ce thème 

Vivre avec, vivre après. Trois médecins parlent de la traversée du cancer. L’Iconoclaste, 2025 (avec Cloé Brami et Violaine Forissier).

Consolations. Celles que l’on reçoit et celles que l’on donne. L’Iconoclaste, 2022.

Les Pensées qui soignent. Les médecines holistiques en pratique. J’ai Lu 2021 (avec Michel Le Van Quyen).

Comment vivre avec plus de clarté, de tendresse et de liberté intérieure ?
Lors de cette soirée, Martin Aylward nous invitera à explorer les chemins de la transformation par la méditation : libération du cœur, entraînement de l’attention, connaissance intime de soi et de la vie.

Une rencontre profonde et accessible, alliant enseignement, pratique méditative et échanges, pour celles et ceux qui souhaitent cultiver une présence vivante, ouverte et lucide.

BIO: 
Martin Aylward  a commencé à pratiquer et à étudier le dharma à l'âge de 19 ans, passant plusieurs années dans des monastères asiatiques et avec des ermites de l'Himalaya. Enseignant dans le monde entier depuis 1999, Martin a cofondé le Mindfulness Training Institute et la communauté de dharma en ligne Sangha Live  Il est marié avec deux enfants adultes, et habite au Moulin de Chaves, un centre de méditation au sud ouest de la France qu’il a fondé en 2005 avec son épouse Gail. Ses enseignements mettent un accent sur l’intégration du dharma dans la vie quotidienne avec des programmes tels que Work Sex Money Dharma.  Il est auteur de Ne Te Quitte Pas (2019) et Tout Le Monde Peut Méditer (2021).

Comment vivre avec plus de clarté, de tendresse et de liberté intérieure ?
Lors de cette soirée, Martin Aylward nous invitera à explorer les chemins de la transformation par la méditation : libération du cœur, entraînement de l’attention, connaissance intime de soi et de la vie.

Une rencontre profonde et accessible, alliant enseignement, pratique méditative et échanges, pour celles et ceux qui souhaitent cultiver une présence vivante, ouverte et lucide.

BIO: 
Martin Aylward  a commencé à pratiquer et à étudier le dharma à l'âge de 19 ans, passant plusieurs années dans des monastères asiatiques et avec des ermites de l'Himalaya. Enseignant dans le monde entier depuis 1999, Martin a cofondé le Mindfulness Training Institute et la communauté de dharma en ligne Sangha Live  Il est marié avec deux enfants adultes, et habite au Moulin de Chaves, un centre de méditation au sud ouest de la France qu’il a fondé en 2005 avec son épouse Gail. Ses enseignements mettent un accent sur l’intégration du dharma dans la vie quotidienne avec des programmes tels que Work Sex Money Dharma.  Il est auteur de Ne Te Quitte Pas (2019) et Tout Le Monde Peut Méditer (2021).

La plupart du temps, nous savons intimement que nous avons besoin de changer.
Et souvent, nous avons même l’intuition de ce que nous devrions mettre en place pour y parvenir.
Mais nous restons dans un connu inconfortable, simplement parce qu’il est… connu.

Au lieu d’oser la seule entreprise vraiment essentielle : mettre au monde le meilleur de nous-même, au service du vivant.

Qu’est-ce qui sabote notre élan ? Qu’est-ce qui nous bloque, individuellement et collectivement ?
Par les temps qui courent, il devient urgent de revisiter nos systèmes de pensée, nos croyances et nos conditionnements.
Car si nous voulons obtenir autre chose, nous devons penser et agir autrement.
Mais pour cela, il nous faut d’abord apprendre à penser autrement.

Durant cette conférence, Thomas d’Ansembourg explorera cinq grandes programmations collectives qui entravent notre liberté intérieure et relationnelle :

- La culture du malheur et le goût du drame

- L’habitude des rapports de force et l’addiction à l’affrontement

- La culture de méfiance-contrôle plutôt que de lâcher-prise et de confiance

- La pensée dualiste : moi contre toi, séparation homme/nature, oubli du nous

- Le piège du faire contre l’être, et la course contre le temps vu comme un obstacle

Cette conférence – qui pourra être suivie d’un atelier pratique – nous invite à affiner le sens de ce que nous voulons vraiment vivre, et à développer nos capacités relationnelles : à soi, aux autres, au monde.

Car face aux défis actuels (stress, burnout, conflits, solitude, perte de sens, éco-anxiété...), une question essentielle se pose :

Est-ce que j’entretiens le problème ou est-ce que je fais partie de la solution ?

La plupart du temps, nous savons intimement que nous avons besoin de changer.
Et souvent, nous avons même l’intuition de ce que nous devrions mettre en place pour y parvenir.
Mais nous restons dans un connu inconfortable, simplement parce qu’il est… connu.

Au lieu d’oser la seule entreprise vraiment essentielle : mettre au monde le meilleur de nous-même, au service du vivant.

Qu’est-ce qui sabote notre élan ? Qu’est-ce qui nous bloque, individuellement et collectivement ?
Par les temps qui courent, il devient urgent de revisiter nos systèmes de pensée, nos croyances et nos conditionnements.
Car si nous voulons obtenir autre chose, nous devons penser et agir autrement.
Mais pour cela, il nous faut d’abord apprendre à penser autrement.

Durant cette conférence, Thomas d’Ansembourg explorera cinq grandes programmations collectives qui entravent notre liberté intérieure et relationnelle :

- La culture du malheur et le goût du drame

- L’habitude des rapports de force et l’addiction à l’affrontement

- La culture de méfiance-contrôle plutôt que de lâcher-prise et de confiance

- La pensée dualiste : moi contre toi, séparation homme/nature, oubli du nous

- Le piège du faire contre l’être, et la course contre le temps vu comme un obstacle

Cette conférence – qui pourra être suivie d’un atelier pratique – nous invite à affiner le sens de ce que nous voulons vraiment vivre, et à développer nos capacités relationnelles : à soi, aux autres, au monde.

Car face aux défis actuels (stress, burnout, conflits, solitude, perte de sens, éco-anxiété...), une question essentielle se pose :

Est-ce que j’entretiens le problème ou est-ce que je fais partie de la solution ?

Comment alléger notre quotidien ?
Comment vivre plus simplement, plus librement, sans traîner derrière nous des valises pleines de peurs, de regrets, de devoirs et de jugements ?
À travers cette conférence, Alexandre Jollien nous invite à un véritable désencombrement intérieur : une exploration vivante et incarnée pour apprendre à marcher léger dans l’existence.

En compagnie de philosophes qui l'inspirent, il nous invitera à fréquenter un chemin de simplicité, fait de lucidité et de présence.

Avec humour et profondeur, Alexandre Jollien explore ce qui nous alourdit : le poids du passé, la peur de l’avenir, le regard des autres. Il interroge notre rapport à la performance, à l’image, à cette agitation qui nous éloigne de nous-mêmes.
Il propose une autre manière d’habiter la vie : plus nue, plus vraie, plus joyeuse.

 

Comment alléger notre quotidien ?
Comment vivre plus simplement, plus librement, sans traîner derrière nous des valises pleines de peurs, de regrets, de devoirs et de jugements ?
À travers cette conférence, Alexandre Jollien nous invite à un véritable désencombrement intérieur : une exploration vivante et incarnée pour apprendre à marcher léger dans l’existence.

En compagnie de philosophes qui l'inspirent, il nous invitera à fréquenter un chemin de simplicité, fait de lucidité et de présence.

Avec humour et profondeur, Alexandre Jollien explore ce qui nous alourdit : le poids du passé, la peur de l’avenir, le regard des autres. Il interroge notre rapport à la performance, à l’image, à cette agitation qui nous éloigne de nous-mêmes.
Il propose une autre manière d’habiter la vie : plus nue, plus vraie, plus joyeuse.

 

Plutôt qu'à une conférence, c'est à un philoconcert que nous convient Pascale Seys et la violoniste Catherine Graindorge.

Une vie, ça court, c’est court, et ça tient à un fil.
Un jour, nous mourons, le fil se rompt et les âmes se couchent – toutes les âmes, la nôtre et celle des animaux et des plantes auxquels nous sommes reliés –, qui continuent autrement leur chemin.
Quels sont les fils, les chaînes, les liens, les ancres, visibles et invisibles, qui nous attachent les uns aux autres pour le meilleur et parfois pour le pire ?
Et qu’est-il important dont on se souvienne lorsque nous aurons disparu ?
Pascale Seys propose une variation sur cette expérience existentielle en convoquant, comme une musique, l’Odyssée d’Homère, les visions de
Platon, une loi singulière de la physique quantique, la poésie de Chiaru Shiota et de Charlotte Delbo, afin de saisir la réalité de « ce qui nous relie ».

Philosophe engagée dans la vie culturelle et médiatique, Pascale Seys incarne une approche humaniste de la culture.
Convaincue que le dialogue croisé avec les arts élargit la réflexion théorique, elle développe des projets qui mêlent musique et mots, collaborant
étroitement avec des artistes tels que la violoniste Catherine Graindorge, le contre-ténor Dominique Corbiau, le compositeur
Patrick Leterme et la metteuse en scène Ingrid von Wantoch- Rekowski.
A côté de philo-concerts, elle a développé plusieurs projets de lectures-philo en Belgique et à l’étranger (Istanbul, Genève, La
Rochelle, Avignon) aux côtés de Laurence Vielle, Valérie Bauchau, Annette Sachs et David Murgia. Pascale Seys est l’auteur de plusieurs
essais publiés aux éditions Racine dont Et vous qu'en pensez-vous ? (2018), Si tu vois tout en gris, déplace l'éléphant (2019), La poésie
comme mode d'emploi du monde (Midis de la Poésie, 2019), Le Panache de l'Escargot (2020), Refaire un petit coin de monde (2021)
et Le Complexe du Sphinx (2022). Elle est Chevalier des Arts et des Lettres de la République française (2022)

Catherine Graindorge est une violoniste, altiste, compositrice et comédienne basée à Bruxelles. Au fil des années, elle a construit
son métier en mélangeant les disciplines, en créant des spectacles de théâtre en tant qu'auteure et comédienne, en composant de la
musique pour ses propres spectacles et pour les autres et en jouant dans différentes formations musicales.
Depuis 2012 et la sortie de The Secret of us all, son premier album solo, elle a multiplié les collaborations avec des artistes tels que
Iggy Pop, John Parish (PJ Harvey), Hugo Race(Nick Cave and the Bad Seeds), Pascal Humbert et Bertrand Cantat (Detroit), Nick Cave,
Warren Ellis, Mark Lanegan (Jeffrey Lee Pierce Project) mais aussi composé pour la danse, le théâtre et le cinéma.
En 2024 est sorti son troisième album solo  Songs for The Dead  featuring Simon Huw Jones (And Also the Trees)
Dans un lointain écho aux envolées cinématographiques de Max Richter ou aux harmonies écorchées de Warren Ellis, la musique de
ce nouvel opus poursuit sa trajectoire singulière et envoutante, entre ambiant, rock et néo-classique.

Et si l’imaginaire était une force politique ?
À l’heure où l’actualité presse et oppresse, Corinne Morel Darleux nous invite à ralentir, à rêver, à réinventer. Militante, autrice, femme engagée, elle explore les liens entre écologie, poésie et luttes collectives.

Dans cette conférence autour de son roman à paraître Chimères tropicales, elle nous partagera sa conviction : l’imaginaire n’est pas un luxe, mais un levier de transformation, un refuge fertile, un ferment de révolte joyeuse.
Une invitation à habiter le monde autrement, à retisser nos alliances avec le vivant, et à redonner souffle à nos élans les plus vitaux.

Et si l’imaginaire était une force politique ?
À l’heure où l’actualité presse et oppresse, Corinne Morel Darleux nous invite à ralentir, à rêver, à réinventer. Militante, autrice, femme engagée, elle explore les liens entre écologie, poésie et luttes collectives.

Dans cette conférence autour de son roman à paraître Chimères tropicales, elle nous partagera sa conviction : l’imaginaire n’est pas un luxe, mais un levier de transformation, un refuge fertile, un ferment de révolte joyeuse.
Une invitation à habiter le monde autrement, à retisser nos alliances avec le vivant, et à redonner souffle à nos élans les plus vitaux.